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Sports Autos du Coyote...

30 juin 2011

Coup de gueule de juin

Les-24-Heures-du-Mans-2011-en-images_lire_aussi

Je veux bien finir par avaler le "politiquement correct" que Citroën impose dans les médias depuis le rallye de Grèce, concernant l'attitude de Seb Ogier face à Seb Loeb, mais en plus, cette histoire arrive en même temps quasiment, que l'échec des 908 aux 24 heures du Mans

Soit. Loeb n'a pas eu les intermédiaires d'Ogier. Très curieusement, ce fut à l'instant décisif du rallye. Peu importe, on est donc dans le devoir de gober l'explication officielle, après quelques heures où visiblement, l'embarras des explications en était presque comique et ou Fréquelin a montré les dents pour communiquer sa façon de penser. 

Je crois simplement qu'on a omis un paramètre extrêmement important chez Citroën, c'est à dire la cote de popularité, et la visible forte sympathie que le public Français éprouve pour Sébastien Loeb. C'est vrai, c'est un peu le chouchou. Le mien, entre autres fanas. Mais vous connaissez beaucoup de sportifs qui sont 7 fois champions du monde, vous ? 

Tout le monde sait que Sébastien Ogier a vocation à devenir le successeur du Maestro Alsacien. Juste un petit mot pour terminer sur ce premier moitié coup de gueule "Ohé, Olivier, ne mets pas la charrue avant les boeufs..." Surtout que la charrue, elle a encore des petits défauts. La charrue, elle part encore dans le décor. 

Bon ! Olivier Quesnel est certainement un homme fort sympathique et respectable, mais quand même...bong sang de bonsoir ( comme disais mon père), il explique quelques jours après les 24 heures, que... "il y a 1000 façons de perdre le Mans pour 14 secondes".. 

Je crois qu'il faut qu'il profite de l'été pour se reposer car le dénommé Wolfgang Ullrich, directeur sportif d'Audi, n'a trouvé qu'une façon de faire le Mans. Et non pas pour perdre, mais pour gagner des mêmes 14 secondes. Avec, s'il vous plait, 2 des 3 Audi dans le décor à minuit et 2 catastrophes évitées de manière miraculeuse. Autrement dit, à minuit, on ne rigolait pas, chez Audi. Non, on réfléchissait comment faire gagner la dernière R 18.

Je crois aussi qu'Olivier Quesnel n'a pas perdu le Mans des 1000 façons qu'il prétend, mais de la 1001 ème à laquelle il ne pense pas : il a perdu le Mans pour avoir oublié de gagner....et en pensant que la bonne fée, Madame la Chance, allait lui dérouler le tapis rouge. Peut être a-t-il cru vers 23 heures, alors que la 2ème Audi avait cet effroyable accident, que le destin allait faire le reste. Non 

Bilan de la course à laquelle j'ai assisté, et après laquelle j'ai vu de nombreux extraits télévisés : aucune stratégie, les mêmes set ups pour les 3, sans discernement. Les 3 voitures qui s'arrêtent en même temps dans les stands, signe que rien n'a été prévu, aucune décision forte alors qu'on était au petit matin et que la situation commençait à tourner au vinaigre et voilà..

14 secondes de perdues, alors qu'il suffisait d'en trouver une seule par heure... 

Il est arrivé à d'autres de perdre le Mans pour 120 mètres. En 1969, Hans Herrman et Gérard Larrousse sur Porsche, derrière la Ford Gt 40 de Jacky Ickx. Mais en 1969, avant de perdre, on avait tout fait pour essayer de gagner. 

Nuance.

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23 juin 2011

..José....

Bonjour et bienvenue sur ce blog qui sera partagé avec ceux qui, comme moi, apprécient le sport automobile sous nombre de ses formes, blog partagés avec vos passions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, le tout dans le respect de l'opinion de l'autre. Chaque parole émise içi sera librement admise dès lors qu'elle ne sera pas insultante.

 

Je commencerai par un coup de coeur, une page qui se tourne, puisqu'il s'est passé un évènement relativement inaperçu, ces jours derniers, la mort de José Rosinski, à 75 ans.

 

Pour les personnes comme moi qui ont acheté la revue Sport Auto, depuis quasiment les débuts en 1962, José Rosinski était le roi de la plume. Journaliste de son métier, il fut un des fondateurs de cette revue Sport Auto, avec Jean Lucas et Gérard Crombac, qu'on surnommait affectueusement Jabby, très connu pour avoir entretenu des relations amicales avec une autre gloire du sport auto, Colin Chapman, le mémorable fondateur du Lotus de la grande époque

Quand on achetait Sport Auto, à lire les quelques premières lignes d'une voiture rêvée, type Lambo ou Ferrari, on reconnaissait la plume très fine de Rosinski. On appréciait son exposé tout en nuance, et le lire était réellement un délice.

 

Ensuite, on sait qu'il commenta les Grands Prix de F1 et à chaque fois, on sentait l'analyse très experte et recherchée, de Rosinski.

 

On l'avait vu récemment, dans une réunion sur le circuit de Monthléry où quelques vieilles gloires du sport auto s'étaient retrouvées pour fêter je ne sais plus quel jubilé. Il y avait Beltoise, Guy Ligier, incroyablement en forme malgré ses 80 balais, Tico Martini, immense légende du sport auto des années 1960 et on y a vu José Rosinski, très fatigué, traits tirés. On le savait malade.. très malade..

 

Il est mort il y a quelques jours.

Parti prendre un verre au Bar du Paradis avec Jabby Crombac, décédé il y a quelques années, José Rosinski laisse sur terre le dernier des grands journalistes de l'époque, Johnny Rives qui doit se sentir bien isolé dans sa retraite.

 

Finalement, débuter ce blog avec un hommage envers celui qui fut un vrai guide pendant 50 ans, allait de soi

 

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